il était une fois dans l ouest film

ILETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST. Sortie le 10 octobre 2018. Western (2h45) De Sergio Leone. Avec Henry Fonda, Charles Bronson, Frank Wolff, Gabriele Ferzetti, Woody Strode. Synopsis. Alors qu'il prépare une fête Parolesde Il Était Une Fois Dans l'Ouest (Thème)Ennio Morricone. Paroles de Il Était Une Fois Dans l'Ouest (Thème) Ennio Morricone. Qand le soleil va ce perdre a l'horizon. Tout mes souvenir me font grandir encore. Et pret de ma toute petite maison. Je pleurerée toujour de plus en plus fort. Un jour tu comprendra. Que malgrer ton absence. LOuest se civilise, mais la haine des hommes ne change pas. Le film monument de Sergio Leone, avec un scénario ravageur écrit par les révolutionnaires du cinéma italien (Bertolucci et Dario Argento). Nombre de répliques : 6. Réplique d'Il était une fois dans l'Ouest. Question chevaux, on est un peu juste, on s'excuse. Em E G F Fm Am B A C D Bm Dm Ab] Chords for Il etait une fois dans l'ouest (musique) with song key, BPM, capo transposer, play along with guitar, piano, ukulele & mandolin. Pouvezvous regarder Il était une fois dans l’Ouest de la Corse sur un service de streaming ? Nous comparons Disney+, Netflix et Amazon Prime Video pour vous montrer le meilleur endroit où regarder Il était une fois dans l’Ouest de la Corse. Trouvez où regarder votre film préféré Il était une fois dans l’Ouest de la Corse aujourd’hui en streaming avec un essai gratuit. nonton film tomb raider 2018 sub indo. 296 669 475 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierBonjour!Créer un compteSélectionsNous contacterSélectionsPartagez des images Alamy avec votre équipe et vos clientsCréer une sélection ›EntrepriseTrouvez le contenu adapté pour votre marché. Découvrez comment vous pouvez collaborer avec EntrepriseÉducationJeuxMuséesLivres spécialisésVoyagesTélévision et cinémaRéservez une démonstrationRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosFiltresIl était une fois dans l'ouest 1968 Photos Stock & Des Images0 Il était une fois dans l’Ouest fait partie des films entrés durablement dans la légende du cinéma tout court. Western dit spaghetti » réalisé par Sergio Leone, c’est un chef d’œuvre contemplatif, lent et magnifique qui raconte, au-delà d’une histoire personnelle de vengeance, un bout de l’histoire des États-Unis. Mais par ce grand film, Sergio Leone donnait aussi le coup de grâce au genre du western qui était déjà mal au point. Le film est ressorti récemment dans une version restaurée l’occasion idéale pour revoir ce classique sur un grand écran. Comme tous les westerns, Il était une fois dans l’ouest se déroule au XIXe siècle dans les plaines du Grand Ouest américain. Le film de Sergio Leone ne précise ni la date, ni le lieu, mais ce n’est pas nécessaire quand le film sort, en 1969, le western est un genre ancien entré dans les grands genres du cinéma et qui ne nécessite pas d’explications. Les paysages filmés par le réalisateur suffisent, en particulier la Monument Valley identifiée au genre par John Ford, tandis que les chapeaux et les colts campent immédiatement des cow-boys archétypiques. L’histoire du film est également très classique. Ses deux histoires plutôt puisque Il était une fois dans l’ouest suit deux intrigues en parallèle, l’une centrée sur la vengeance d’un mystérieux cow-boy bon joueur d’harmonica et tireur hors pair, l’autre évoquant la construction du chemin de fer et donc la seconde conquête de l’Ouest après celle des pionniers. Ces deux histoires sont liées par Franck, cow-boy sombre qui travaille dans l’ombre d’un riche entrepreneur qui fait construire le chemin de fer et a besoin d’un assistant pour éliminer tous les problèmes qui pourraient se dresser devant les voies du chemin de fer. Les deux histoires s’entrecroisent, mais le récit se fait avare en explications et ces dernières n’arrivent de toute façon que tardivement. Comme tout western qui se respecte, Il était une fois dans l’ouest décrit une page de l’histoire américaine et constitue la mythologie du Far West, la conquête des grands espaces et la constitution d’un État continent. L’histoire de la vengeance est centrale, mais en toile de fond c’est bien de conquête qu’il est question. Le territoire a été déjà balisé par une poignée de pionniers venus souvent d’Europe et qui ont acheté des lopins de terre au milieu de nulle part, constituant souvent des petites villes entrées dans l’image habituelle du Far West. Ces pionniers, ce sont aussi les cow-boys, les héros du film qui préfèrent la solitude des grandes plaines et leurs chevaux à la vie urbaine et qui mettent un point d’honneur à défendre leur honneur, quitte à traquer sans relâche un ennemi durant des années. Suivant de quelques années ces premiers occupants, la conquête du territoire américain s’est organisée depuis la côte est et prend une forme concrète des voies de chemin de fer. Le train doit pouvoir relier les deux océans et permettre le contrôle de cet immense espace sauvage les États-Unis n’ont pas réinventé la roue dans le domaine, tout État contrôle son territoire notamment par des voies de communication efficaces. Les Américains l’ont cependant fait à l’américaine, en laissant faire les initiatives privées c’est donc un entrepreneur qui, dans Il était une fois dans l’ouest, fait construire le train. C’est lui aussi qui rachète les terrains voire, parfois, force la main des propriétaires. Le film se concentre autour du ranch d’un pionnier irlandais, Sweetwater, lieu nommé ainsi en raison de la présence d’une source d’eau au milieu du désert. Cet espace n’est pas encore atteint par le train, mais ce dernier arrive tout au long du film et c’est tout une ville qui va se construire autour du ranch. Une conquête chasse l’autre et Sergio Leone filme la fin d’un monde, celui des pionniers et de la loi du plus fort. Le film met à mort tous ces pionniers inadaptés au nouveau monde, qu’il s’agisse d’une mise à mort réelle ou d’une exclusion. Le réalisateur ne s’attarde pas vraiment sur la nouvelle conquête, qui ne l’intéresse qu’à la marge, hors champ on voit bien la construction du chemin de fer et avec elle la naissance de nouvelles villes, mais la caméra ne s’y attarde jamais vraiment. En parallèle de la fin d’un monde, Il était une fois dans l’ouest signe l’arrêt de mort du genre du western en le pervertissant totalement. Tous les codes et clichés du genre sont pourtant là les grands espaces bien sûr, les cow-boys solitaires qui s’affrontent dans les rues désertées des villes, les duels au colt, les ranchs ou encore la prostituée, seule femme de tout le film. Ils sont tous là, mais le film s’amuse à déjouer nos attentes et à cet égard, la fameuse scène d’ouverture est très révélatrice. Sur quasiment 15 minutes, Sergio Leone plante trois cow-boys typiques, qui pourraient être le trio de Le Bon, la Brute et le Truand, le précédent film du réalisateur. Quand la cible apparaît enfin, on entend d’abord le son de l’harmonica, avant de voir la silhouette et enfin le visage du quatrième cow-boy. Quelques paroles font encore monter le suspense, et puis les coups de feu claquent. En l’espace d’une seconde ou deux, Sergio Leone plie l’affaire et passe à autre chose, comme si l’issue même du combat n’avait aucun intérêt, ou plutôt était attendu. Tout le film semble ainsi assez désinvolte sur les combats, n’hésitant pas à étendre le temps à l’infini avant et à expédier ensuite les combats comme s’ils n’avaient aucun intérêt. Les trois personnages principaux du film paraissent par ailleurs fatigués, lassés par la vie qu’ils mènent et sont en tout cas très éloignés de l’enthousiasme des westerns de la grande époque le passage d’une époque à une autre évoqué précédemment se lit jusque dans les traits tirés des personnages. On pourrait ainsi multiplier les exemples d’archétypes détournés, comme la figure féminine qui est ici une femme libre, presque une féministe tout reste relatif qui n’hésite pas à utiliser ses talents pour parvenir à ses fins. Le genre du western est non seulement mis à mort par Sergio Leone dans Il était une fois dans l’ouest, mais il est aussi enterré, comme s’il était déjà mort, finalement. L’âge d’or du western résiste mal à la Guerre Froide les États-Unis sont désormais très bien constitués et le western, genre américano-américain, est passé de mode. En témoigne, d’ailleurs, l’échec commercial du film outre-Atlantique, alors qu’il a plutôt bien fonctionné sur le Vieux Continent. Il est vrai que Sergio Leone n’aide pas vraiment ses spectateurs avec son film lent et contemplatif. La scène introductive fait figure de manifeste en concentrant tous les aspects remarquables du film. Les plans fixes se multiplient, tantôt des plans larges sur l’immensité des paysages, tantôt des plans rapprochés sur un visage, une paire d’yeux parfois seulement. Quand la caméra bouge, c’est toujours en lents, mais très impressionnants techniquement travellings. Les personnages parlent peu et se contentent de regards lourds de sens, tandis que la caméra se concentre sur quelques éléments qui constituent le personnage, comme des articulations craquées ou un jeu avec une mouche emprisonnée dans le canon d’un revolver. La bande-son est essentielle, les pales d’une éolienne ponctuent la scène de ses couinements, la mouche virevolte autour d’un visage et bien sûr, il y a la musique magique d’Ennio Morricone. Compositeur associé pour toujours au genre du western, il propose ici une musique tellement connue et qui a inspiré tant d’autres compositeurs de films qu’elle semblerait presque constituer une caricature. La musique joue un rôle essentiel chez Sergio Leone très présente, mais pas omniprésente comme elle l’est aujourd’hui dans tous les blockbusters, elle caractérise les personnages ou donne instantanément une coloration particulière à une scène. Reprenant le principe bien connu depuis les opéras de Wagner de la mélodie associée à un personnage exemple bien connu ici de l’harmonica du cow-boy vengeur qui suffit à signaler sa présence, la musique de Morricone est si centrale qu’elle deviendrait presque un personnage à part entière. Quand elle est absente, la bande-son reste d’une richesse extrême et joue un rôle jusque dans l’action les grillons s’arrêtent de chanter pour annoncer la fin prochaine, par exemple. Quarante ans après, le film reste une magistrale leçon de cinéma, que ce soit dans la gestion élastique du temps qui introduit et maintient le suspens, ou dans ces plans magistraux, qui surprennent parfois notamment certaines contre-plongées et ne cessent de rappeler, si besoin était, l’influence qu’a eu Sergio Leone sur le cinéma. Du grand art, tout simplement. Il était une fois dans l’ouest est un film qui semble inépuisable. Que l’on s’intéresse à la mise à mort du western, à l’histoire des États-Unis, aux techniques cinématographiques ou à tout ça à la fois, on pourrait trouver encore tant à dire sur le film de Sergio Leone. Force est de constater que ce film mérite son statut de film culte, un de ces films qui résisteront sans aucun doute à l’épreuve du temps et qui resteront un classique pour tous ceux qui veulent faire du cinéma. Si vous ne l’avez jamais vu, cette nouvelle version est l’occasion rêvée et pour les autres, le voir sur un écran panoramique vaut indéniablement le déplacement. Avis unanimes sur le film dans la blogosphère, que ce soit chez Nicolas qui révèle une information intéressante les trois personnages du début auraient dû être joués par les trois acteurs de Le Bon, la Brute et le Truand… ou chez Alexandre qui conclut en faisant simplement du film l’un des 5 plus grands films américains de l’histoire. » Que dire de plus ? regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Il était une fois dans l'Ouest est un film de Sergio Leone sorti en 1968. Ce film est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre du genre western spaghetti qui a permis un renouveau du western. Synopsis[] Alors qu'il prépare une fête pour l'arrivée de sa femme qu'il a épousée un mois plus tôt à La Nouvelle-Orléans, Bet McBain est tué avec ses trois enfants par Frank et ses complices. Jill McBain hérite alors des terres de son mari, convoitées par Morton, le commanditaire du meurtre. Mais les soupçons se portent sur un hors-la-loi, le Cheyenne… Ce dernier, ainsi qu'Harmonica, un étranger qui semble avoir quelque chose à régler avec Frank, partiront régler leurs comptes. Il était une fois dans l'Ouest est un film dont l'action se passe lors de la conquête de l'ouest américain. Il tourne autour de la construction du chemin de fer et met en scène divers personnages représentatifs des westerns classiques pour mieux les détourner. Sergio Leone en fait une œuvre imposante et personnelle, ce qui serait la raison de son échec commercial aux contrairement à l'Europe qui lui a fait un triomphe. Claudia Cardinale hérite d'un rôle de tenancière au grand cœur, Jason Robards celui de l'aventurier sans scrupule qui trouvera la rédemption, Henry Fonda la crapule embauchée par le boss du chemin de fer pour hâter sa construction et Charles Bronson dans le rôle du vengeur silencieux au passé trouble. Distribution[] Charles Bronson VF Claude Bertrand l'homme à l'harmonica Henry Fonda VF Raymond Loyer Frank Claudia Cardinale VF Michèle Bardollet Jill McBain Jason Robards VF René Arrieu Manuel Gutierrez dit Cheyenne Frank Wolff VF Henri Poirier Brett McBain Lionel Stander VF Gérard Darrieu le barman Keenan Wynn VF Louis Arbessier le shérif de Flagstone Gabriele Ferzetti VF Jean-Henri Chambois Morton patron du chemin de fer Paolo Stoppa VF Jean Clarieux Sam Jack Elam VF Pierre Collet Snaky membre du gang de Frank Woody Strode Stony membre du gang de Frank Al Mulloch Knuckles membre du gang de Frank Enzo Santaniello Timmy McBain l'enfant assassiné par Frank Marilù Carteny Maureen McBain Marco Zuanelli Wobbles Fiche technique[] Titre Il était une fois dans l'Ouest Titre original C'era una volta il West Titre anglais Once Upon a Time in the West Réalisation Sergio Leone Scénario Dario Argento, Bernardo Bertolucci, Sergio Donati, Sergio Leone Photographie Tonino Delli Colli Musique Ennio Morricone Production Fulvio Morsella Distribution Pays d'origine Italie et États-Unis Durée 165 minutes Film interdit aux moins de 13 ans à sa sortie en France, sans interdiction de nos jours. Dates de sortie Italie 21 décembre 1968 France 27 août 1969 Autour du film[] Ce film, le premier volet du triptyque américain Il était une fois… », permet à Leone de revisiter le mythe de l’Ouest américain et de lui rendre une vérité altérée par les conventions du cinéma américain au nom d’un plus grand souci de réalisme. Leone s’est toujours étonné, entre autres reproches qu’il adressait aux westerns classiques, qu’on ne montre pas, par exemple, la réalité de l’impact d’une balle qui faisait un trou énorme dans le corps de la victime et la projetait à plusieurs mètres en arrière. Ou encore, qu’on atténue la violence extrême de cette époque qui voyait pourtant un tueur exhiber les oreilles coupées de ses ennemis pour imposer le respect ! Le passage entre les deux époques est d’ailleurs parfaitement symbolisé par la construction du train qui relie non seulement deux espaces l'Est et l'Ouest, mais aussi deux temps, celui des Pionniers du Far West qui s’efface peu à peu devant celui de la Civilisation moderne. L’un des intérêts du scénario, écrit, entre autres, par Bertolucci et Argento, est d’en montrer les répercussions sur les personnages eux-mêmes qui n’ont d’autre choix que de disparaître ou de s’adapter. Trois d’entre eux ne s’intègrent pas et sont appelés à s’effacer. C’est d’abord Franck, hors-la-loi, chef de bande et rebelle à toute légalité, qui représente une époque révolue car, désormais, la Loi se généralise. Le bandit généreux, Cheyenne, dont le romantisme n’a plus sa place dans une société devenue mercantile. C’est enfin Harmonica dont le mode de vie fondé sur le sens de la justice et le goût pour la solitude ne peut s’accommoder d’un monde de plus en plus organisé et collectif. On songe, à son propos, au beau mouvement de camera qui, par un travelling circulaire, donne à voir, en un plan de plus en plus général, le chantier du chemin de fer, puis les dizaines d’ouvriers au travail et le personnage de Harmonica qui s’y fond comme s’il disparaissait en tant qu’individu, comme s’il s’agissait de la fin de l’individu. Jill, la prostituée interprétée par Claudia Cardinale, prête à tout pour survivre, est la seule à réussir ce passage entre l’ancien et le nouveau monde, la prostitution étant ici montrée comme éternelle. La séquence finale, qui la montre donnant de l’eau aux ouvriers, signifie sans doute la fidélité à ses origines , car elle choisit les ouvriers exploités et humiliés comme elle en même temps que son adaptabilité, les ouvriers construisant l’ avenir. Le propos de Leone est transparent et se veut virile se transforme ainsi ainsi une Amérique fondée sur le matriarcat. En effet ’à l’époque de la réalisation du film le Women Liberation » connaissait son apogée aux États-Unis. Il faut remarquer que c’est dans un cercle final, l’arène de la vie, que Leone réunit et enferme ses personnages essentiels et exprime le moment de vérité du film qui se conclut, de façon la plus classique, par le duel inhérent à tout western. Les thèmes du film et c’est une constante chez Leone, sont par ailleurs magnifiés par une mise en scène savante et toujours spectaculaire illustrée d’un accompagnement musical expressif. On reverra avec un grand plaisir la séquence initiale, devenue mythique, des trois tueurs qui attendent le train et Harmonica avec ses gros plans et très gros plans sur des regards ou des détails inattendus, craquement des doigts, mouches emprisonnées dans le canon du colt, gouttes d’eau sur le chapeau, roue de l’éolienne qui grince, et exaspérants qui immobilisent le temps avant de le dilater et de faire sourdre l’accablement et l’ennui. Le film multiplie les savants cadrages et installe dans l’espace les personnages d’une façon souvent saisissante fréquentes plongées ou contre plongées, caméra placée sous un angle insolite allongeant, par exemple, les silhouettes ou remplissant l’écran d’yeux présentés en très gros plans. Les combats sont filmés en deux temps comme autant de ballets d’abord, une lente montée de l’attente qui accroît la tension avant que l’exaspération des nerfs n’explose dans les coups de feu. L’accompagnement musical, lui aussi très célèbre de Morricone souligne et accentue les effets, de sorte que la théâtralisation de l’image et la musique très expressive font nécessairement penser à un grand opéra baroque. La musique et l'image procèdent en effet l’une de l’autre, se nourrissent l’une de l’autre. Il suffit d’évoquer la terrible séquence des deux frères, l’aîné juché sur les épaules de son cadet jouant de l’harmonica, dont toute la force provient précisément de cette alliance intime entre ce qui est montré au travers d’une image saisissante et ce qui est entendu dans une partition musicale qui joue, de façon insupportable, sur les nerfs par son lent crescendo lancinant de notes d’harmonica qui finit par éclater dans une envolée sonore lourdement appuyée par les cuivres. Ce film devenu culte qui insiste sur le passage entre deux époques et dont la tonalité de désenchantement se prolongera dans Il était une fois la Révolution » annonce, par le double thème du duo et de la désillusion, ce qui sera le chef-d’œuvre de Leone Il était une fois en Amérique ». Les trois films, sans être des suites, sont toutefois à voir dans l’ordre chronologique. Sergio Leone, qui avait déjà essayé d'engager — sans succès — Charles Bronson dans les films Pour une poignée de dollars et Le Bon, la Brute et le Truand, obtint enfin son accord pour interpréter Harmonica. Cet indien obnubilé par son désir de venger son frère assassiné par Frank, l'impitoyable tueur joué avec conviction par Henry Fonda. Leone tenait absolument à avoir Fonda pour le rôle de Frank, contre-emploi des rôles de braves types honnêtes qui firent sa renommée. Au tout début du tournage, à l'arrivée de Fonda, Leone, le voyant arriver avec des lentilles de couleur et une barbe, voulut immédiatement le remplacer. Mais après avoir été maquillé et habillé, celui-ci convainquit le réalisateur sans dire un seul mot. Pour la scène du début avec les trois tueurs, Leone désirait, en forme de clin d'œil, les faire jouer par les trois protagonistes du Bon, la brute et le truand Lee Van Cleef, Eli Wallach et Clint Eastwood. Mais Eastwood, dont la notoriété commençait à grandir, refusa. L'un de ces gredins est joué par Jack Elam, second couteau dont le strabisme sert admirablement cette scène. L'acteur noir qui apparait dans cette scène est lui Woody Strode, devenu célèbre dans le monde du western pour avoir joué le Sergent noir de John Ford. Le dernier larron, Al Mullock est également une tête connue puisqu'on le voit en tant que chasseur de primes manchot dans Le Bon, la Brute et le Truand. [1] La musique du film a été composée et dirigée par Ennio Morricone, complice de tous les instants de Sergio Leone. Selon certaines interviews du compositeur, Leone lui aurait fait refaire le travail vingt fois avant de se déclarer satisfait. La musique était jouée sur le plateau durant le tournage afin de mieux imprégner les acteurs. La bande originale resta très longtemps en tête des hit-parades. Elle est conçue autour de quatre thèmes pour les quatre personnages principaux Jill, Harmonica, Frank et Cheyenne. C'est le premier film d'une trilogie qui comprend ensuite Il était une fois la révolution et Il était une fois en Amérique. Le film fait suite au succès du Bon, la Brute et le Truand, des producteurs américains commandent ce deuxième volet. Après Le Bon, la Brute et le Truand, Leone ne voulait plus refaire de western et avait commencé à préparer le tournage d' Il était une fois en Amérique. C'est aux États-Unis, où il voulait commencer à produire, qu'on lui a suggéré de faire un autre western avant. C'est alors qu'il eut l'idée de faire la triloge Il était une fois.... C'est Bernardo Bertolucci qui a proposé à Leone de centrer l'histoire du film sur un personnage féminin. Dans ce film, Claudia Cardinale et Paolo Stoppa font la plus longue randonnée de buggy de l'histoire du cinéma. Elle commence en Espagne et passe par Monument Valley en Arizona. Elle se termine à la demeure des McBain, dont les séquences ont été tournées à Almeria, en Espagne. La demeure des McBain était le restant du décor d'un village médiéval construit pour le film Falstaff d'Orson Welles en 1965. Leone l'a racheté puis restauré. L'actrice qui fait la femme indienne qui s'enfuit de la gare en séquence d'ouverture est en réalité d'origine hawaienne. Il s'agit de la femme de Woody Strode. Les scènes intérieures de l'établissement de Lionel Stander, situé dans Monument Valley, a été tourné à Rome aux studios Cinecitta. Lorsque les hommes de Cheyenne y pénètrent, on aperçoit un nuage de poussière rouge. Cette poussière a été importée de Monument Valley afin de donner plus de réalités à la scène. Jason Robards est arrivé complètement ivre le premier jour du tournage et Sergio Leone a menacé de le mettre à la porte s'il recommençait. Par la suite, il s'est bien comporté et n'a plus fait de problèmes sauf le jour de l'annonce de l'assassinat de Robert Kennedy. Il obligea alors Leone à arrêter le tournage pour le reste de la journée. Al Mulloch, qui joue l'un des trois truands du début celui qui se craque les doigts, s'est suicidé pendant le tournage en sautant par la fenêtre de son hôtel, habillé du même costume qu'il portait dans le film. Le scénariste Mickey Knox et le directeur de production Claudio Mancini, qui étaient assis dans une des chambres de l'hôtel, l'ont vu passer de leur fenêtre. La première réaction de Sergio Leone a été d'exiger de ravoir le costume de scène, ce qui a choqué certains membres de l'équipe de tournage. Le tournage s'est déroulé d'avril à juillet 1968. Le film a été tourné à Monument Valley en Arizona, dans la région de Moab en Utah ainsi qu'à La Calahorra et à Tabernas en Andalousie. Références[] ↑ Ce dernier se suicida d'ailleurs pendant le tournage du film en sautant par la fênetre de la chambre de son hôtel à Guadix en Espagne. fr/en [ L'homme s'écroule en pleine course. Frappé d'une balle tirée de nulle part. Sa fille gît à ses côtés. Elle a été abattue la première. Descendu précipitamment d'une carriole, son fils est, lui aussi, fauché dans son élan. Après trois coups de feu mortels, le silence tombe sur la ferme des McBain. Un gamin sort en courant de la maison. Il a 7 ou 8 ans. Pas plus. C'est Timmy, le dernier de la famille. Il tient une peluche à la main, s'arrête devant la porte, terrorisé. Cinq hommes apparaissent d'on ne sait où. Ils portent des cache-poussière, ces longs manteaux qui les font ressembler à des fantômes. Tenus en main, les fusils sentent encore la poudre. Les tueurs s'avancent vers l'enfant. La caméra suit le chef de la bande de dos, à hauteur d'épaule. Impossible de voir son visage. Il donne l'impression de se déplacer au ralenti. L'homme s'arrête à quelques mètres de Timmy. La caméra le dépasse lentement, le frôle, le cadre de trois quarts. Le visage est sali par la poussière. La joue déformée par une chique. La bouche rayée par un sourire cynique. Le temps s'arrête. Son regard bleu, limpide, accentue le malaise. Un regard que tout le monde reconnaît. LIRE AUSSI >> Les Huit Salopards et The Revenant il était encore une fois dans l'Ouest Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Henry Fonda. La bonté personnifiée. Les valeurs de l'Amérique montées sur deux jambes. Le jeune Abraham Lincoln pour John Ford, le Faux coupable chez Hitchcock, le juré intègre de Douze Hommes en colère. Quelques secondes plus tard, cet homme, ce héros, dégaine son revolver et abat froidement le gamin. Le spectateur a déjà pris une bonne claque en voyant Fonda à la tête de sa bande de cache-poussière. Il en prend une seconde, plus violente, lorsque ce même Fonda se transforme en tueur d'enfant. Le rêve s'écroule. La conquête de l'Ouest se teinte de noir. Une page se tourne.   Sergio Leone a réussi. Il était une fois dans l'Ouest vient de marquer l'histoire du cinéma. Et affirme, également, l'importance du film de genre comme vecteur des représentations politiques du monde. "Je voulais réaliser un ballet de mort en prenant comme matériaux tous les mythes ordinaires du western traditionnel le vengeur, le bandit romantique, le riche propriétaire, le criminel, la putain, dit-il à Noël Simsolo 1. A partir de ces cinq symboles, je comptais montrer la naissance d'une nation." Sergio Leone est, à l'époque, le seul réalisateur à proposer un cinéma global, mondial, et à marier toutes ses influences européenne, américaine et asiatique. Une banalité aujourd'hui. Une révolution à l'époque. Aux portes du paradisLe réalisateur est un enfant de la balle, ce qui va plutôt bien à un amateur de westerns. Son père, Vincenzo Leone est d'abord comédien sous le pseudonyme de Roberto Roberti, puis réalisateur. Sa mère, Bice Walerian, de son vrai nom Edvige Valcarenghi, est actrice. Ensemble, mais chacun d'un côté de la caméra, ils tournent, en 1913, La vampire indienne, premier western italien de l'histoire. Autant dire que bébé Sergio, né le 3 janvier 1929, boit du cinéma dès le biberon. Dans la cour de l'école, il s'amuse à jouer aux cow-boys et à imiter Errol Flynn ou Gary Cooper. Il découvre aussi les burattini, nom donné aux marionnettes napolitaines. "Pendant nos séances de travail avec Bernardo [Bertolucci] et Sergio pour trouver l'histoire d'Il était une fois dans l'Ouest, nous jetions tous les trois nos idées sur la table, se souvient Dario Argento, coscénariste du film, aujourd'hui réalisateur. Puis, Sergio se levait et mimait tous les personnages. C'est ainsi que sont nées les plus belles scènes du film, comme le duel final, où Fonda fait un demi-tour complet sous l'impact de la balle pour venir mourir à deux centimètres de la caméra." Ce sens du spectacle - une seconde nature - lui ouvre les portes du paradis. Devenu, dans les années 50, le meilleur assistant-réalisateur d'Italie, Sergio Leone travaille avec ses compatriotes, bien sûr, mais également avec les réalisateurs américains venus tourner à Cinecittà. Il met le feu à Rome dans Quo Vadis, de Mervyn LeRoy et Anthony Mann, assiste Raoul Walsh pour les scènes de bataille d'Hélène de Troie, de Robert Wise, et emballe la course de chars du Ben-Hur de William Wyler. Du bruit, de la fureur, déjà. De film en aiguille, en 1960, Sergio Leone passe à la réalisation. D'abord un péplum, Le Colosse de Rhodes. Mais les échecs conjugués de Sodome et Gomorrhe, de Robert Aldrich, et du Guépard, de Luchino Visconti, plongent l'industrie cinématographique dans la crise. Les gros budgets sont à la diète. Maciste et Néron retournent aux oubliettes. Un nouveau genre arrive alors d'Allemagne via les adaptations des livres de Karl May, père de l'Indien Winnetou le western européen. Leone saute sur l'occasion, monte une coproduction avec l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, prend un nom américain, Bob Robertson - le "fils de Robert", en hommage au pseudonyme de son père - et choisit d'adapter, dans la poussière et les ponchos, Yojimbo, d'Akira Kurosawa, dans lequel un homme s'interpose entre deux bandes pour les réduire au silence.   Le public acclame Pour une poignée de dollars. Et fait un triomphe au reste de la trilogie. Mais Leone veut déjà passer à autre chose. Il en a marre du western. Basta cosi. Tous les producteurs américains lui déroulent le tapis rouge. Il leur propose l'adaptation de The Hoods, un roman de Harry Grey, de son vrai nom Harry Goldberg, qui suit, à partir du début du XXe siècle, l'ascension de quatre petits malfrats. Son but plonger l'Amérique dans le film noir. Mais personne ne veut de cette histoire. On lui réclame un western. Le patron de Paramount, plus malin que les autres, lui laisse carte blanche, chose exceptionnelle à Hollywood. Et Leone cède. L'oeil bleu d'Henry Fonda"Pour Il était une fois dans l'Ouest, Sergio voulait se démarquer de ses westerns précédents, rappelle Dario Argento. Il souhaitait un film plus raffiné, plus mystérieux, avec une femme parmi les personnages principaux. Il a donc changé de scénaristes et nous a choisis, Bernardo et moi. J'étais critique de cinéma, j'avais 27 ans. Bernardo [27 ans également] avait réalisé un film, Prima della rivoluzione." Argento adore le cinéma d'aventure, Bertolucci connaît le western américain sur le bout du doigt. Ils discutent et déroulent les hommages - Le train sifflera trois fois pour la scène d'ouverture dans la gare, Johnny Guitare pour le personnage de Bronson, Le Cheval de fer, de John Ford... Le sujet se met en place. Il est temps de penser au casting. Pour le rôle de Frank, le tueur, Leone n'a qu'un nom en tête Henry Fonda. L'acteur ne le connaît pas, mais son ami Eli Wallach, le truand du Bon, la brute et le truand, lui dit beaucoup de bien du cinéaste. Fonda accepte après avoir vu la trilogie. Le premier jour du tournage, la star débarque avec des favoris noirs, une grosse moustache et des lentilles marron. Une vraie tête de méchant, selon lui. Le réalisateur lui demande gentiment de tout enlever. Fonda s'exécute, pas très content. Mais, après la scène du massacre de la famille McBain, lorsque Leone filme son regard bleu, l'acteur comprend ce que veut le metteur en scène. Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Claudia DB-Paramount-Rafran-San MarcoPour le rôle de l'homme à l'harmonica, Rock Hudson et Warren Beatty lui font du pied, mais Leone veut Bronson. Il l'aura. Celui qu'il n'a pas, en revanche, c'est Eastwood. Leone souhaite donner à Clint, à Eli Wallach et à Lee Van Cleef les trois rôles de la première séquence de la gare, comme un clin d'oeil au Bon, la brute et le truand. Les deux derniers acceptent, mais Eastwood refuse. Déçu, le réalisateur engage trois autres comédiens. Un temps qui disparaîtEnnio Morricone et Sergio Leone se connaissent depuis l'enfance. Ils ont même usé les bancs de l'école ensemble. Le compositeur aux 400 bandes originales est de tous les westerns de son ami. "Leone laisse, chaque fois, la musique se frayer un chemin sur le devant de la scène, souligne Gans. Là encore, c'est inhabituel pour l'époque." Le thème de l'harmonica rend Morricone mondialement célèbre et ajoute une pierre définitive au culte de l'édifice. Chacun des quatre personnages principaux - Jill, l'Harmonica, Cheyenne, Frank - possède son propre thème et, pour la première fois, Leone fait jouer la musique sur le plateau pendant les scènes. Le tournage se déroule sans encombre, des studios de Cinecitta, en Italie, à Almeria, en Espagne, pour s'achever, au bout de quatre mois, par quelques plans à Monument Valley, aux Etats-Unis. Après six mois de montage, le film sort et se fait éreinter par la grande majorité de la critique française. Avant d'être plébiscité par le public. "L'avenir n'a pas d'importance pour nous", lance Frank à l'homme à l'harmonica avant leur duel. Effectivement. Alors que les deux hommes s'affrontent, le train arrive aux portes d'une ville en pleine construction. Le territoire des héros de l'Ouest est remplacé par une société naissante. Le pays tourne une page. Charles Bronson quitte un monde qu'il ne connaît plus et se retire de la scène. Jason Robards vient de mourir à ses pieds. Il faut maintenant partir. Un dernier regard sur un temps qui disparaît. L'homme à l'harmonica n'est plus à sa place mais il ne regrette rien. Il va juste s'en aller et laisser les hommes de bonne volonté construire un pays à venir. 1969, cette année-là31 janvier sortie de La piscine, de Jacques Deray, qui signe les retrouvailles à l'écran de Romy Schneider et Alain Delon. 12 février Naissance du réalisateur américain Darren Aronofsky Black Swan 14 avril Oliver!, de Carol Reed, remporte cinq Oscars, dont celui du meilleur film. 23 mai If..., de Lindsay Anderson, reçoit la Palme d'or des mains du président du jury de Cannes, Luchino Visconti. 4 juin L'enfance nue, de Maurice Pialat, reçoit le prix Jean Vigo. 22 décembre mort du réalisateur autrichien naturalisé américain de L'ange bleu, Josef von Sternberg, pygmalion de Marlene Dietrich. *Conversations avec Sergio Leone, de Noël Simsolo éd. Petite bibiothèque des Cahiers du Cinéma. Article publié dans L'Express en septembre 2003. Il était une fois dans l'Ouest, de Sergio Leone, avec Henry Fonda, Charles Bronson, Claudia Cardinale... Ressortie le 28 septembre 2016. Eric Libiot Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline Film Western, Italie, États-Unis d'Amérique, 1968, 2h39Moins de 10 ansVOST/VFHDTrois hors-la-loi attaquent un inconnu, surnommé Hombre», dans une gare perdue de l'Ouest. L'homme réussit à les tuer avant de jouer un air sur son harmonica. Pendant ce temps, sur ordre de l'ignoble Frank, d'autres tueurs abattent le fermier McBain et ses trois enfants, afin de s'approprier leurs terres...Avec Henry Fonda, Claudia Cardinale, Charles Bronson, Jason Robards, Gabriele Ferzetti, Frank Wolff, Keenan Wynn, Paolo Stoppa, Marco Zuanelli, Lionel Stander, Jack Elam, Woody StrodeCritiques presseLes yeux de Bronson en gros plan, le ouin ouin ouin » ironique de l'harmonica, le fier décolleté de Claudia, le sourire cruel de Fonda, la violence brute, le rythme zen… Grâce à Sergio Leone, et à Ennio Morricone, à l'ouest, il y eut sacrément du nouveau !Classique fondateur du western spaghetti qui a permis de renouveler radicalement les codes du genre, un chef-d'œuvre non dénué d'humour, avec des acteurs impressionnants, l'inoubliable musique d'Ennio Morricone et une atmosphère la navigation pour parcourir la dernière catégorieContinuer la navigation pour parcourir la dernière catégorie

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