il était un capitaine résumé par chapitre

Lechapitre 2 opère un retour sur le passé, et présente l’attitude fort étouffante de Madame Raquin, qui accable Camille de trop de soins. Seize ans auparavant, le capitaine Degans, son frère, lui a confié une petite fille venant d’Afrique et prénommée Thérèse. Dotée d’un puissant caractère, celle-ci n’a jamais pu s À la hauteur du Maëlstrom, 26 avril, le navire s’étant mis à la cape par un gros temps et des vents de sud-ouest, aperçut des signaux de détresse que lui faisait une goëlette sous le vent. Cette goëlette, démâtée de son mât de misaine, courait vers le gouffre, à sec de toiles. Le capitaine Louis Cornbutte, voyant ce navire marcher à une perte imminente, résolut Puisson serviteur Ayrton intervient dans la conversation. Il dit qu'il était un marin sur la Grande-Bretagne, et au moment du naufrage, il était le dernier à voir Grant. Ayrton Résumé Les Balkans, septembre 1918. L’armée française d’Orient livre sur le front bulgare ses derniers assauts victorieux, au cours desquels se distinguent les hommes de Conan, des “guerriers” recrutés dans les prisons militaires, adeptes de la fronde, du couteau ou du corps-à-corps pour “nettoyer” les tranchées ennemies. Conan assume la barbarie Résuméde l'œuvre par chapitres. Retour à "Première approche" Accéder directement à la Seconde Partie . PREMIÈRE PARTIE . Chapitre 1 : « De la condition et des occupations du fameux gentilhomme don Quichotte de la Manche » Don Quichotte, un hobereau de village qui frise la cinquantaine, se passionne pour les romans de chevalerie et finit par nonton film tomb raider 2018 sub indo. Par dans Littérature Mis à jour le 11 avril 2021 , Lu 346 fois Résumé Préface Un éditeur anonyme nous explique les raisons pour lesquelles il nous propose le récit que nous allons lire. Il ne mentionne pas explicitement le nom ou l’histoire de Robinson Crusoé, mais décrit plutôt le récit comme les aventures d’un homme privé dans le monde» et se concentre sur son réalisme lorsqu’il l’appelle une histoire juste des faits». Il prétend qu’il est modeste et sérieux, et qu’il a une valeur instructive, nous apprenant à honorer la sagesse de la Providence». Ainsi, l’éditeur affirme qu’il rend un grand service au monde en publiant le conte de Crusoé. Résumé Chapitre I – Je vais en mer Je suis né en 1632 , dans la ville de York, d’une bonne famille, mais pas de ce pays, mon père étant étranger. » Un homme du nom de Robinson Crusoé raconte l’histoire de sa propre vie, en commençant par sa naissance en 1632 dans la ville anglaise de York. Le père de Crusoé était un Allemand, à l’origine nommé Kreutznaer. Crusoé est le plus jeune de trois frères, l’aîné étant soldat et le second ayant mystérieusement disparu. En tant que plus jeune fils de la famille, on s’attend à ce que Crusoé hérite peu et, par conséquent, son père l’encourage à se lancer dans la loi. Mais le penchant de Crusoé est d’aller en mer. Sa famille s’oppose fermement à cette idée, et son père lui donne une sévère leçon sur la valeur d’accepter une position intermédiaire dans la vie. Crusoé décide de suivre les conseils de son père. Mais lorsqu’un de ses amis s’embarque pour Londres, Crusoé succombe à la tentation et monte à bord du navire le 1er septembre 1651.. Une tempête se développe. Près de Yarmouth, le temps est si mauvais que Crusoé craint pour sa vie et prie Dieu pour la délivrance. Le navire a failli fonder, mais tous sont sauvés. Crusoé voit cette épreuve comme un signe du destin qu’il devrait abandonner les voyages en mer, et le père de son ami le met en garde contre la remise des pieds sur un navire, faisant écho à l’avertissement de son propre père. Résumé Chapitre II – Je suis capturé par des pirates Crusoé se sépare de son ami et se rend à Londres par voie terrestre, où il rencontre un capitaine de mer qui lui propose de l’accompagner lors d’un prochain voyage marchand. Écrivant à sa famille pour de l’argent d’investissement, Crusoé part avec quarante livres de bibelots et de jouets à vendre à l’étranger. Crusoé tire un revenu net de 300 livres de ce voyage et le considère comme un grand succès. Prenant cent livres avec lui et laissant les 200 livres restants avec une veuve en qui il a confiance, Crusoé se lance dans une autre expédition marchande. Cette fois, il est poursuivi par des pirates maures au large de Sallee en Afrique du Nord. Son navire est rattrapé et Crusoé est asservi, le seul Britannique parmi les esclaves de son maître maure. Crusoé se voit confier la tâche de pêcher en raison de son talent naturel. Un jour, le bateau de pêche des esclaves se perd dans le brouillard et le capitaine installe une boussole à bord. Le capitaine stocke également de la poudre à canon à bord en vue d’une partie de tir, mais les invités ne viennent pas. Crusoé attend. Résumé Chapitre III – Je m’échappe du Rover Sallee Robinson part pour une expédition de pêche avec deux autres esclaves, un homme nommé Ismael et un garçon nommé Xury. Se faufilant derrière Ismael, Robinson le pousse dans l’eau. Ismael nage à côté du bateau et demande à être recueilli. Crusoé tire un fusil sur lui et lui dit de retourner à terre ou d’être tué. Crusoé demande alors à Xury s’il va l’accompagner et le servir fidèlement, et Xury accepte. Le soir, Crusoé calcule qu’ils ont navigué 150miles au sud de Sallee. Ils voient des créatures sauvages à terre que Crusoé reconnaît comme des lions. Crusoé abat un mort, et lui et Xury l’écorchent. Ils se dirigent vers le sud vers ce que Crusoé croit être le Cap-Vert ou les îles Canaries. Ils voient des Noirs nus à terre et ils les craignent jusqu’à ce que les indigènes leur offrent de la nourriture. Quand les Africains voient Crusoé tirer sur un léopard, ils sont impressionnés et ils offrent la peau à Crusoé. Ne sachant pas où se diriger, Crusoé est surpris par un navire européen au loin. Le navire récupère Xury et Crusoé, et son aimable capitaine portugais propose de les emmener au Brésil. Le capitaine achète le bateau de Crusoé ainsi que Xury. Analyse Préface et chapitres I à III Ces chapitres nous présentent le style de narration particulier de Crusoé, qui a révolutionné le roman anglais il parle ouvertement et intimement, sans aucun des effets rhétoriques grandioses notables dans les premiers âges de l’histoire littéraire anglaise. En nous disant franchement combien il tire de profit de sa première entreprise marchande et en reconnaissant sa lutte intérieure pour obéir à son père ou suivre son désir d’aller en mer, Crusoé s’adresse à nous comme si nous étions ses amis proches et de confiance. Il est également un narrateur extrêmement pratique et axé sur les faits, comme le souligne l’éditeur en appelant la narration une histoire juste des faits». Crusoé est fixé sur des détails précis, nous indiquant le jour exact de son départ et le nombre de kilomètres au sud de Sallee qu’il se trouve. Ses sentiments sont moins entièrement racontés, bien qu’il raconte son angoisse à désobéir à son père. Crusoé montre également sa gentillesse et son humanité de base en épargnant la vie d’Ismael, bien qu’il soit clair que cet acte est un détail mineur pour lui. Son accent sur les faits, les actions et les détails contribue à marquer le début de la forme romanesque dans la littérature anglaise. Le récit de Crusoé n’est pas seulement une histoire d’aventure sur les tempêtes et les pirates, mais aussi ce que la littérature religieuse appelle un conte exemplaire un conte raconté à des fins d’enseignement moral et religieux. Dans la préface, l’éditeur nous dit explicitement que ce roman nous apprendra à honorer la sagesse de la Providence». Nous sommes censés apprendre quelque chose d’utile spirituellement en lisant cette histoire. Crusoé souligne cet aspect spirituel en se concentrant sur sa méchanceté en désobéissant aux ordres de son père, et les punitions qui lui sont infligées pour l’avoir fait. Dans le chapitre II, il se réfère à l’influence maléfique qui m’a d’abord éloigné de la maison de mon père», et le mot mal» est important ce choix n’est pas simplement une décision insensée, mais une décision prise avec une influence moralement mauvaise. De plus, la perversité fait curieusement de Crusoé sa victime passive, introduisant un autre aspect central de l’histoire de Robinson sa propre passivité. La place de Crusoé en tant que fils cadet rebelle dans la famille. L’idée d’étrangeté est présentée comme une préfiguration importante de la longue existence ultérieure de Crusoé en tant que naufragé dans un pays étranger. Fait intéressant, malgré le début de l’histoire à Hull et à Londres, Crusoé ne se concentre pas beaucoup sur les Anglais dans son récit. L’ami qui le tente à bord du navire n’est pas nommé et Crusoé ne lui montre aucune réelle affection. Même les membres de la famille de Crusoé ne sont pas nommés. Les Anglais ne semblent tout simplement pas exciter son intérêt. En revanche, Crusoé n’hésite pas à nous donner les noms des autres esclaves, Ismael et Xury, sur le bateau de pêche maure. Le capitaine portugais n’est pas nommé, mais il est décrit avec beaucoup plus de vivacité que le premier capitaine anglais. Crusoé révèle une prédisposition de base envers les étrangers qui souligne son inclination précoce à aller en mer et à quitter l’Angleterre. En tant que fils d’un étranger – le nom de son père était Kreutznaer – cette itinérance peut être son destin. Peut-être comme Ulysse dans L’Odyssée, il est simplement destiné par nature à quitter la maison. Turn Back The Pendulum 10 Statistiques Tome 37 Chapitre -99 Titre Japonais Turn Back The Pendulum 10 Titre Romanisé Turn Back The Pendulum 10 Pages Totales {{{page}}} Date de Sortie 2008 Chronologie du Chapitre ← Précédent Prochain → Chapitre -100 Chapitre -98 Information Turn Back The Pendulum 10 est le chapitre -99 du manga. Aizen explique comment il a trahi Hirako et se prépare à mettre fin à cette expérience. Résumé Réalisant que Sōsuke Aizen est responsable de ce qui est arrivé, Shinji Hirako révèle qu’il l’a suspecté avant même qu’il ne devienne son vice-capitaine et lui annonce qu’il l’a choisi car il le considérait comme dangereux et douteux. Aizen le remercie en disant que c’est grâce à ces doutes fondés qu'il n’a pas remarqué que durant tout ce mois, ce n’était pas lui qui marchait derrière lui. Il ajoute que c’est la capacité de son Zanpakutō, Kyōka Suigetsu, de faire voir à son ennemi ce qu’il souhaite voir. Ce pouvoir est appelé Hypnose absolue ». Il continue en expliquant à Hirako, choqué, que s’il s’était comporté de la même manière que les autres capitaines avec leur vice-capitaine, il aurait compris. En prenant de la distance, il ne pouvait voir les différences de comportement et des réponses aux capitaines ainsi qu’aux membres de sa division qu’il y avait entre lui et ses remplaçants. Il ajoute qu’un Shinigami a le droit de refuser une promotion mais il ne l’a pas fait car la méfiance de Hirako était idéale pour son plan. Aizen lui, dit qu’il devrait s’excuser auprès de ses amis car c’est parce qu’il l’a choisi qu’ils sont morts, ce qui énerve Hirako. Alors qu’il se relève pour attaquer Aizen, un fluide surgit sur son visage, formant un masque de Hollow. Aizen le remercie d’avoir répondu à sa provocation car cela confirme que la Hollowmorphose s’accélère lorsque le sujet est en colère ou s’agite. Lorsqu’Hiyori Sarugaki voit cela, elle appelle Hirako mais sur les instructions d’Aizen, elle est blessée par Tōsen. Aizen dégaine alors son sabre pour tuer Hirako, déclarant qu’ils ont été de magnifiques sujets de test mais il est attaqué par Kisuke Urahara, portant sa cape qui bloque le Reiatsu. Ail tranche l’insigne de vice-capitaine d’Aizen, ce dernier remarque qu’Urahara et Tessai Tsukabishi sont d’intéressants invités. Note Episode associé Episode 211 Trahison ! La manœuvre secrète d'Aizen Apparition de Personnages Gin Ichimaru Sōsuke Aizen Shinji Hirako Hiyori Sarugaki Kisuke Urahara Kaname Tōsen Hachigen Ushōda Lisa Yadômaru Love Aikawa Kensei Muguruma Rōjūrō Ōtoribashi Mashiro Kuna Tessai Tsukabishi "Il était une fois un vieux couple heureux" de M. Khair-Eddine Résumé des Chapitres Chapitre 1 Un vieux couple dans un village reculé Le vieux couple, Bouchaïb et sa femme, menait une vie dans un village montagneux au Sud du pays. Après plusieurs périples au Nord et dans une partie de l'Europe, Bouchaib revient à son village natal. C'est un bon croyant et fin lettré qui possédait à Mazagan une échoppe lui permettant de vivre à l'aise dans ce village reculé. Les deux vieux vivaient en bons termes avec la nature hostile et les voisins. Et même s'ils n'avaient pas d'enfants, ils n'éprouvaient aucune amertume. Chapitre 2 Un homme d'honneur En sa qualité de policier du village, le Vieux reçut, du temps de la colonisation, un Mokhazni venu chercher des résistants en fuite. Il le rabroua en lui signifiant sèchement que les fuyards n'étaient pas au village, et en informa les concernés qui continuèrent à vivre en toute quiétude. Après s'être délecté de ce souvenir qui lui était cher, Bouchaïb alla tendre un piège pour attraper des lièvres. Le lendemain, il en rapporta deux et somma sa femme d'offrir un peu de viande à une vieille voisine. Avant de dormir, il dit à sa femme que le lendemain, deux bœufs seraient sacrifiés à la mosquée, et lui parla d'un rêve qui hantait ses nuits. Chapitre 3 Le rêve lancinant Cette nuit-là, le sommeil du Vieux est troublé par le même rêve il tombait du haut d'un amandier qu'il grimpait. Le matin, il se rendit, en compagnie du boucher et d'un vieillard vénérable, à "la Mosquée haute" où régnait une ambiance de fête qui se déroulait dans un rituel mémorable. Chapitre 4 Le souvenir douloureux de l'occupation françaiseEn buvant le thé et en fumant, il se rappela l'histoire du Maroc sous l'occupation française et les circonstances qui l'avaient conduit à s'installer définitivement dans le village il avait fui les villes meurtrières et misérables pour s'établir dans le giron des montagnes où régnaient la quiétude et la sécurité. Bouchaïb parla à sa vieille épouse du passé colonial en en faisant le procès. Après, il s'endormit pour f aire la sieste; mais ne tarda pas à se réveiller en sursaut à cause du rêve qui le persécutait. Il se remit à fumer et à boire le thé en contemplant la montagne où la chasse du mouflon était une entreprise à haut risque pour des chasseurs peu aguerris. Et de se rappeler ses anciennes parties de chasse en compagnie d'amis, dont certains avaient été des bandits qui pillaient les campagnes, Après le retour de la Vieille, qui était allée donner à manger et à boire aux bêtes qu’elle affectait, il lui parla d'une scolopendre mille-pattes venimeux des régions méditerranéennes et tropicales, dont la première paire de pattes est transformée en crochets à venin logeant dans les fentes du plafond et d'un serpent dans le réduit de l'âne, en affirmant qu'ils ne représentaient aucun danger pour eux. Ils conversèrent un long moment des rapports entre les bêtes et les hommes et de leur familiarité avec les bêtes. La femme en vint à se désoler de l'absence de progéniture, mais son mari la consola en lui citant les noms de prophètes et de rois qui n'avaient pas d'enfants. Chapitre 5 La modernité envahissante Les deux vieux assistaient à la modernité envahissante qui gagnait du terrain chaque jour. La première maison de béton, dont le propriétaire est un Casablancais, apparut à proximité du cimetière, au lendemain de l'indépendance. Des pistes furent aménagées et des voitures les sillonnèrent. Les anciennes maisons se ruinaient graduellement, surtout celles qui trônaient au sommet de la montagne. Des pompes d'eau firent irruption dans le village; les bruits des radios déchirèrent le silence des lieux. Le Vieux resta le gardien de la tradition. Chapitre 6 La mémoire saccagée par les mercantilistes La modernité et la tradition cohabitaient bon gré mal gré. Les villageois continuaient à cultiver leurs terres et à se rendre au souk hebdomadaire en vue de s'approvisionner en produits modernes. Mais la femme de Bouchaïb rechignait toujours à aller à la minoterie installée dans le village pour faire moudre ses céréales; elle utilisait toujours sa meule. Et elle veillait pieusement à ses bijoux en argent qu'elle préférait à ceux en or. Le couple déplora le pillage du patrimoine archéologique, des bijoux ancestraux et des articles en bois porteurs d'histoire, par les trafiquants de tous acabits qui les revendaient à des étrangers. Et le Vieux de mettre sa femme en garde contre les camelots rapaces qui rôdent dans les villages. Bouchaïb et sa femme étaient affligés par ces changements rapides qui annonçaient la ruine des valeurs ancestrales la dépravation des jeunes à cause de la ville, le culte de l'argent, la rapacité qui mettait à mal les relations familiales et humaines, l'irrespect des coutumes. Ils stigmatisaient notamment 1'alcool et ses retombées désastreux sur les jeunes. Après cette conversation sur les temps ingrats, Bouchaïb révéla à sa femme qu’il était en train d'écrire des poèmes. Chapitre 7 Le tremblement de terre entre explication scientifique et métaphysique Un jour, à la fin de l'été, après de bonnes récoltes, Bouchaïb fumait alors que sa femme préparait le tajine. Un chat roux et une mule avaient remplacé le chat noir et l'âne morts depuis quelques temps. Le nouveau félin disparut vite après avoir goûté à peine sa pitance. La nuit, le couple sentit un tremblement de terre. Le lendemain les deux Vieux apprirent que la ville d'Agadir avait été complètement détruite. Les habitants du village, pris de panique, firent montre d'une grande piété. D'aucuns virent un châtiment divin, contrairement à Bouchaïb qui expliqua scientifiquement ce cataclysme naturel. Après une longue attente, les paysans se réjouirent des pluies torrentielles qui s'abattirent sur leur village. Ces paysans, qui peinaient beaucoup pour subsister, préféraient rester dans leur terroir que d'aller chercher une illusoire fortune dans les villes pestilentielles au Nord du pays, où les parvenus sont arrogants et avares. Dans ces villes régnaient la pauvreté, la mendicité et l'indifférence à l'égard du prochain. Chapitre 8 L'Europe et la ville corrompent les cœurs et les mœurs Le Vieux restait attaché à son village; il refusait catégoriquement de le quitter pour s'installer dans les ghettos de la ville, à l'instar des jeunes éblouis par la vie moderne. Ces derniers, ingrats à la terre qui les a nourris, émigrent pour exercer de sots métiers dans des conditions déplorables. La plupart de ceux qui ont émigré vers l'Europe ne sont pas mieux lotis ils vivotent dans l'humiliation. Leurs enfants, nés en terre d'exil sont dépravés; ils ne respectent pas les vivants et profanent les tombes des ancêtres. Chapitre 9 L'histoire du saint méconnu L'hiver était rude; les habitants du village restaient tapis dans leurs demeures. Le couple conversa du nouveau fqih, jeune homme venu de l'institut de Taroudant en remplacement de l'ancien maître d'école mis en retraite. Pendant que la femme préparait, comme d'habitude, le tajine, le Vieux écrivait l'histoire épique d'un saint méconnu, Il lut à voix haute un fragment du poème qu'il avait composé. Son épouse le trouva fascinant. Chapitre 10 Envolée lyrique à propos de l'orange Le Vieux se réjouit de l'avènement de la verdure printanière après les averses de l'hiver, ce qui permit au couple de manger des fruits et des légumes frais. Un matin ensoleillé où les villageois étaient gais, Bouchaïb sortit son attirail d'écriture. En sirotant le thé à l'absinthe, il pensa aux vieilles filles qui ne trouvaient pas de maris. Il conclut que le sort de ces dernières est mieux que celui des femmes mariées, battues par leurs époux et affaiblies par les multiples grossesses. Il continua l'écriture quand sa femme, qui revenait de l'extérieur, lui apporta des oranges. Il n'en mangea pas, étant occupé par l'inspiration. Mais lorsqu'il rédigea plusieurs pages, il dégusta une orange en débitant un discours poétique sur ce fruit. Après le repas, un plat decouscous aux navets, il parla à sa femme du Mokaddem, un ancien trafiquant, et s'endormit. Chapitre 11 Les touristes Le Vieux continuait l'écriture de la vie du saint méconnu tout en initiant sa femme aux mystères du monde. Le lendemain, un guide touristique vint le voir pour louer sa mule et des ânes cinq touristes américains voulaient faire une randonnée dans la montagne. L’un d'eux était un étudiant qui faisait une recherche sur les coutumes de la région; les autres des contestataires de la politique belliqueuse de leur pays. Bouchaïb invita les visiteurs à prendre du thé, mais il refusa de louer sa monture. Pressés, le guide et les touristes s'excusèrent et partirent. Chapitre 12 L'écriture Les touristes partis, le Vieux descendit dans le jardin où il observa le chat aux aguets pour attraper un oiseau. Après avoir préparé le thé, il se mit à écrire. Au déjeuner, il informa sa femme de la visite du guide. Ce dernier ne tarda pas à réapparaître pour lui dire qu'il n'avait pas trouvé de bêtes de location les villageois en avaient besoin pour leurs travaux de champ. Chapitre 13 La circoncision Deux jours plus tard, Salem, un jeune Noir, vint inviter le Vieux à la fête de circoncision des deux garçons de l'adjudant. Il se rendit à la demeure de son hôte qui le reçut chaleureusement. La circoncision des deux enfants effrayés terminés, les invités conversèrent autour de ce rite et de l’excision dans certains pays africains. Après ils allèrent manger du couscous aux tripes, et partirent. Chapitre 14 Le transistor japonais Le Vieux vitupéra contre les riches qui s'étaient installés dans le village, et condamne leurs vices, leur engouement pour la modernité fallacieuse et leurs fortunes bâties grâce au vol. Sa colère s'apaisa à la vue des amandiers fleuris. Ce matin -là de février, il alla à la minoterie en vue de récupérer un colis en provenance de l'Hexagone. De retour chez lui, il y trouva, outre le thé et le tabac que lui envoyait régulièrement chaque trimestre un ami résidant en France, un transistor japonais et une robe française pour la Vieille. Aussitôt, il se mit à écouter les paroles d'Ahwach. Son épouse apprécia beaucoup ces chants berbères. Chapitre 15 Les ennuis d'Amzil Le Vieux fit venir Amzil pour qu'il ferre la meule. Le travail achevé, il invita le maréchal-ferrant à prendre un verre de thé. Ce dernier lui conta ses ennuis à cause de l'accouchement difficile de sa femme, et lui parla de la bienfaisance de Haj Lahcène qui l'avait aidé, Chapitre 16 la modernité a ruiné le maréchal-ferrant Au dîner, Bouchaïb relata à sa femme la mésaventure d'Amzil et ne manqua pas de louer la générosité et la noblesse de Haj Lahcène. Il se désola à cause de la ruine du maréchal-ferrant provoquée par l'industrie moderne et la concurrence des produits étrangers que les gens se procuraient volontiers. Avant de dormir, le Vieux écouta à la radio l'Ahwach. Chapitre 17 L'attrait de la modernité Depuis l'agrandissement du magasin du village, les gens n'allaient que rarement au souk hebdomadaire; même le Vieux dérogeait à cette tradition. Ce jour-là, il fut au magasin dans le but de faire des emplettes il voulait se procurer des objets modernes, dont un réchaud à gaz. Chapitre 18 Le Vieux, fidèle aux traditions Lorsque le patron du magasin lui conseilla de se procurer des engrais, Bouchaïb s'indigna et refusa net. Il acheta un cuissot de chevreau et des plants puis revint chez lui. Après avoir planté les herbes achetées au magasin, il se remit à écrire l'histoire du saint, avec l'espoir qu'un jour quelqu'un découvrirait le manuscrit et le publierait. Chapitre 19 Écrire contre l'oubli Les propriétaires vendirent leur troupeau de chèvres et de brebis; ils n'en voulaient plus. L’aïeule, doyenne de la région, refusait cependant de quitter la demeure délabrée où elle végétait en compagnie de son fils démuni. Le Vieux vouait un grand respect à cette vieille femme. Il était affligé à l'idée qu'après la mort de la doyenne, le fils, renié par ses frères, vende la demeure qui serait démolie. Bouchaïb déplora la vente du troupeau, dernier symbole de la région gagnée par une modernité frénétique. Le troupeau lui rappelait l'Ancêtre venu du Sahara pour s'installer dans la région. C’est pour préserver ce patrimoine que le Vieux écrivait. Chapitre 20 De beaux poèmes La medersa, attenante à un sanctuaire, était dirigée par un jeune imam lettré. Le Vieux, qui lui avait confié depuis quelques jours une partie de son manuscrit, se rendit ce matin-là à l'école pour le voir. Ce dernier fit des éloges enthousiasmés aux poèmes, et promit à l'auteur d'œuvrer pour leur publication. De retour à la maison, sa femme lui fit savoir que H'mad leur avait apporté deux perdreaux, et révéla son intention de faire moudre son orge à la minoterie. Le Vieux lui donna raison en expliquant qu'il y avait de bonnes et de mauvaises choses dans la modernité. Chapitre 21 La publication de l'œuvre du Vieux Au grand étonnement de son épouse, le Vieux se réveilla au milieu de la nuit pour se mettre à écrire. Il la rassura en disant que l'écriture le rajeunissait. Après quelques semaines de travail, il acheva son œuvre et fut voir l'imam à la medersa. Ce dernier la fit calligraphier par l'un de ses disciples et garda à la bibliothèque la belle calligraphie dans l'espoir qu'un mécène veuille l'imprimer. Un mois plus tard, un professeur à l'institut de Taroudant ouvrit une souscription, et le livre vit le jour. Mais bien que les medias aient ignoré cette œuvre, un chantre manifesta son désir de mettre l'histoire en chanson. Le Vieux refusa; mais sur insistance de l'éditeur et de l'imam, il finit par accepter cette offre. Ainsi, l'auteur gagna de l'argent dont il offrit une partie à l'imam pour la réfection de la medersa. Chapitre 22 Diffusion audiovisuelle des poèmes Le Vieux accepta la diffusion audiovisuelle de son livre, car de la sorte les analphabètes y auraient accès. Cependant, il préférait des lecteurs lettrés capables d'apprécier la beauté de son œuvre. Sa femme fut contente quand on le qualifia à la radio d'Agadir de grand poète. Bouchaïb lui promit d'acheter un lecteur de cassettes afin qu'elle puisse écouter ses poèmes qui seraient enregistrés sur 23 Le poème Tislit Ouaman Quelques jours plus tard, le Vieux acheta au magasin un lecteur, des cassettes de Haj Belaïd et une lampe à gaz. Lorsqu'il fut de retour à la maison, il confia à son épouse son intention d'écrire un poème intitulé Tislit Ouaman. En sa qualité de poète devin, il exprima sa crainte d'une imminente sécheresse qui aurait des effets désastreux. Chapitre 24 L'incendie du verger Un jour, Bouchaïb assista à l'incendie du verger d'Oumouh. Le lendemain, il apprit qu'on avait trouvé dans le verger des canettes de bière et des mégots. Il était sûr que Oumouh serait dédommagé par les parvenus dont les fils dépravés avaient provoqué l'incendie. Le couple conversa longuement de la famille dégénérée d'Oumouh, après quoi Bouchaïb continua à écrire son poème en fumant et en sirotant le thé. Chapitre 25 La visite de l'ami de France Un matin, Radwane, le vieil ami de France, vint après trente ans d'exil, rendre visite au Vieux. Le visiteur dit qu'on parlait à Paris de son livre. Il déplora les conditions de vie des émigrés dans l'Hexagone, notamment à cause de la montée du fascisme et du racisme. Les deux hommes en vinrent à deviser de la modernité fallacieuse du village où règnent la misère et le culte de l'argent. Au moment où ils parlaient de l'âne et de la mule, le Vieux et le visiteur entendirent un coup de feu. L'hôte expliqua que c'était H'mad qui chassait les perdreaux. Dix minutes plus tard, le braconnier apporta six volatiles ensanglantés. Le déjeuner terminé, Radwane dit au Vieux qu'il devait partir à Agadir où il avait rendez-vous avec des personnes importantes il comptait acheter une ferme d'agrumes et installer une usine de production de jus d'orange. Après les salutations d'usage, le visiteur partit et le Vieux s'endormit. Chapitre 26 La sécheresse Cet hiver-là, la saison s'annonçait mal à cause des pluies qui tardaient à venir. C'était la sécheresse. Les bêtes crevaient de faim et de soif. Et bien que les autorités aient décrété qu'on ne sacrifierait pas de moutons à l'occasion de l'Aïd El Kabir, certaines gens égorgèrent des ovins. Dans les bidonvilles, éclata une émeute qui fut réprimée dans le sang. C'est alors que l'État se mit à construire des barrages. Au village, les effets de la sécheresse ne se faisaient pas sentir avec acuité. La vieille dit à son mari que ce qu’il avait prédit dans son poème Tislit Ouaman, se réalisa. Et de lui demander des livres pour leur vieille voisine lettrée. Le vieux apprit à sa femme à faire fonctionner le magnétophone pour qu'elle puisse écouter ses poèmes mis en chanson par un raïs. Dans ces poèmes, il parlait de l'amour, de la beauté et de la nature. En buvant le thé, le Vieux contemplait la montagne et réfléchissait aux changements que le temps apportait. Il se souvint de Khoubbane qui lui apportait ses porte-plumes, ses crayons et ses cahiers. C'était un homme qui aimait sa femme d'un amour profond. Chapitre 27 L'espoir La deuxième année de sécheresse était plus terrible, Les bourgades furent désertées par les habitants. Cependant le Vieux ne s'inquiétait pas pour son village, Il stigmatisait ceux qui émigrent pour s'entasser dans les ghettos des villes, et les parvenus indifférents au sort des démunis. En dépit du malheur, Bouchaïb restait confiant dans l'avenir.

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